Les changements apportés par la réforme de la formation professionnelle

Les changements apportés par la réforme de la formation professionnelle

19 juin 2020 0 Par admin

Le 27 avril 2018, le texte sur la réforme de la formation professionnelle a été présenté par la ministre du Travail en conseil des ministres, conjointement aux textes sur la réforme de l’apprentissage. Cette réforme apporte douze mesures visant à faciliter l’accession à la formation professionnelle pour tous. Ces mesures concernent à la fois les entreprises, les salariés mais aussi les demandeurs d’emploi.

Du côté des entreprises

Les statistiques ont montré que les salariés des grandes entreprises ont plus d’accès aux formations professionnelles que ceux des petites entreprises. Ainsi, dans le cadre de cette réforme, il a été décidé que les PME et les TPE (moins de 50 salariés) recevront une aide financière de la part des grandes entreprises, pour appuyer leurs plans de formation. L’URSSAF se chargera de collecter la cotisation formation professionnelle. Aussi, il ne sera plus nécessaire de différencier les types de plan de formation au sein de l’entreprise (adaptation au poste de travail, maintien de l’emploi, etc.)

Du côté du salarié

Le changement majeur apporté par cette réforme se trouve certainement au niveau du CPF (Compte Personnel de Formation). Si auparavant, le CPF était comptabilisé en heures, il l’est maintenant en Euros. Et chaque salarié verront leur CPF alimenté par 500€ (plafond à 5000€). Pour encourager les salariés non qualifiés à se former, leur CPF sera alimenté par 800€ annuellement (plafond à 8000€). Par ailleurs, pour conseiller les employés sur leur plan de carrière (bilan de compétences, orientation de la formation, etc.), un conseil évolution professionnelle sera mis en place au niveau de chaque région.

Du côté du demandeur d’emploi

Pour les demandeurs d’emploi, ils pourront plus facilement accéder aux formations professionnelles de base pour une remise à niveau. Leur formation sera prise en charge sous certaines conditions. Pour les démissionnaires, ils auront droit à l’assurance-chômage s’ils disposent d’un projet professionnel et s’ils sont affiliés à l’Unedic depuis au moins cinq ans.